Le drame de la communication, c’est qu’avec un accès internet n’importe qui vient polluer ta boîte mail avec la première idée stupide qui lui passe par la tête. C’est éprouvant.
La dernière « idée » qui a atterri sur mon écran, c’est le lancement d’une nouvelle manière de consommer du sauternes : mettre du Perrier dedans.
On le sait, le sauternes vit des années sombres. Ce vin d’or est mal compris (comme on dit dans les agences de pub) et se vend peu et pas cher. Ce vin si difficile à élaborer, ce miracle issu d’une nature fragile, ce bel ami voluptueux ne correspondrait plus aux canons du monde en marche. À cause du sucre pour l’essentiel. Cette société fainéante qui campe depuis si longtemps sur des positions obsolètes n’a toujours pas compris que les sauternes contemporains n’ont plus rien à voir avec leurs glorieux aînés. Que la tension, la fraîcheur, la palette aromatique ont pris largement le pas sur le caractère sucrailleux qu’un public sourcilleux refuse désormais (tout en faisant du burger le plat le plus consommé des Français avec la pizza, mais bon)…lire la suite sur le blog bonvivant