Un sommelier n’a pas le choix. Il est bon ou il est nul et ce n’est pas un sommelier. Tout juste un employé en charge du service du vin. J’ai déjà raconté sur ce blog quelques mésaventures vécues dans des restaurants de haut niveau avec de braves types qui n’avaient rien compris à ce qui fait leur métier et, déjà, sa beauté.
D’où j’ai conclu que de bons sommeliers, il y en avait très peu. On les connaît. En voici un.
Il s’appelle Marco Pelletier, il est chef-sommelier de luxe dans un hôtel de la même eau, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Il est Canadien, il a 40 ans. Travailler dans un petit bistro français, c’est un rêve canadien. Pour notre jeune diplômé en génie civil, le cliché a très bien résisté à la réalité, sous la forme d’un petit bistrot, donc, à Épernay. Et là, une bouteille de champagne Jacquesson et hop, c’est la révélation. Il retourne aussi sec au Canada pour passer les diplômes correspondants à sa vocation nouvelle et cela fait, retour à Paris. Il a un job dans la chaîne Relais & Châteaux, passe trois ans chez Michel Rostang et cinq chez Taillevent qu’il quitte à la mort de Jean-Claude Vrinat…lire la suite sur le blog bonvivant