Six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. C’est le risque encouru par ce vigneron pour avoir renoncé à exécuter en juin 2013, un arrêté préfectoral lui demandant, à lui comme à l’ensemble des exploitants du département, de traiter ses vignes avec un insecticide contre la cicadelle, insecte responsable de la flavescence dorée.
Malheureusement, les chances de condamnation sont élevées. Même s’il se déclare prêt à répondre de ses actes, il existe un mince espoir qui passe par une mobilisation populaire intense. Soutenu par l’Institut pour la protection de la santé naturelle (IPSN), une pétition, qui a déjà obtenu plus de 300 000 signatures, a été mise en ligne ici. Nous ne saurions trop vous inciter à signer cette pétition.
Emmanuel Giboulot travaille dix hectares de vigne en agriculture biologique et biodynamique depuis 30 ans. Bien plus qu’un simple fait divers, ce qui va se jouer lors de cette comparution dépasse de très loin la situation personnelle de ce vigneron et pourrait toucher l’ensemble de la filière biologique. Affaire à suivre. De près.