J’ai dîné à Angélus avec les copains, en tout petit comité autour d’Hubert de Boüard et d’Emmanuelle, sa compagne. L’occasion de s’apercevoir que les travaux du nouveau chai sont encore loin d’être finis. Je crois que l’exigence de perfection est telle qu’elle entraîne des délais supplémentaires, malgré la très grande compétence des compagnons en charge de cette belle pièce d’architecture traditionnelle. Après un très beau saint-aubin premier-cru En Remilly de Marc Colin, les angélus 07 et 05 nous ont permis de constater à quel point les petits millésimes sont indispensables pour attendre tranquillement les grands. 07 plus souple que 05, on le savait déjà, mais c’est mieux en les comparant à table. Un moment d’intense émotion avec un angélus 1953, soixante ans au fond d’un verre, histoire de prouver l’excellence du terroir. Ceux qui en doutent devraient faire comme nous, ce 53 était très démonstratif, il nous a expliqué…lire la suite