Les Primeurs 2012, c’est parti. Voici, en exclusivité, les commentaires de Denis Hervier qui promène son verre sur
la Rive droite.
Blaye, côtes de-bordeaux 2012, Château Magdeleine-Bouhou
Pour sauver son domaine, Muriel Revaire-Rousseau est allée frapper en 2010 à la porte de Stéphane Derenoncourt qui s’est pris de passion pour ce domaine de Blaye situé sur l’un des meilleurs terroirs d’argilo-calcaire où croissent merlot et malbec. Le résultat de ce 2012 est probant avec un nez de violette et de poivre blanc, la bouche constitue une vraie corbeille de fruits rouges et de fruits noirs avec une jolie finale épicée. C’est l’un de nos coups de coeur sur le secteur. Le premier millésime en blanc s’annonce également prometteur. Ce seront d’excellents rapports qualité/prix.
Puisseguin-saint-émilion 2012, Château Clarisse, Vieilles Vignes
Robe concentrée et profonde, nez de myrtille et de poivre noir de Sichuan, la bouche a de l’allure et le vin tapisse tout le palais en largeur comme en longueur, la finale épicée a du style.
Saint-émilion grand-cru 2012, Château Montlabert
C’est le premier millésime où le style imprimé par Hubert de Boüard se fait sentir. Nez de myrtille, attaque pleine, bouche à la fois puissante et élégante de bonne dimension avec de la fraîcheur en fin. C’est le meilleur jamais produit par la propriété.
Saint-émilion grand-cru-classé 2012, Château de Pressac
Les consultants qui entourent Pressac ont encore bien œuvré sur ce terroir de premier ordre, l’entrée de bouche est plus suave et l’allonge persistante avec une aromatique déjà bien dégagée où se mêlent les fruits noirs, le poivre de Sichuan et une belle finale florale.
Saint-émilion grand-cru-classé 2012, Château Sansonnet
On a plus d’énergie que dans les millésimes précédents, avec le charme habituel du cru qui a de la sève,
un toucher de tanin onctueux, et une persistance épicée particulièrement harmonieuse. Cela fera une très belle bouteille!
La photo provient du site officiel du Château de Pressac.