Moins de bulles ici, mais plus là-bas


Les chiffres du Comité interprofessionnel des vins de Champagne (CIVC) ont confirmé une tendance à la baisse des ventes de champagne, le mois de décembre généralement porteur affichant en France une baisse de 8,8 %
par rapport à décembre 2011. De façon plus globale, avec 308,8 millions de bouteilles vendues pour une valeur
de 4,37 milliards d’euros, l’année 2012 enregistre un recul de 4,4% en volume par rapport à 2011 (pour mémoire, 2007-année record affichait un total de 338,7 millions de bouteilles vendues). En valeur, la diminution n’est que
de 0,7 % et le chiffre d’affaires enregistré fait de 2012 la quatrième meilleure année du vignoble. Les raisons de cette stabilité sont à rechercher en dehors de l’Union Européenne. Si l’Hexagone reste le premier marché du champagne avec 55,5 % des volumes écoulés, cela représente un nombre de bouteilles (171,4 millions) qui, après un retrait de 1,9 % en 2011, a encore diminué de 5,6 %. Au niveau européen, le recul est de 7,1 %. En revanche,
la Chine (+ 98 %) et le Japon, qui se place désormais juste après les Etats-Unis avec une hausse de 26 %, font partie de ces marchés émergents sur lesquels le champagne conforte et valorise son image et ses exportations. Près de 20 % des volumes ont été expédiés hors UE, soit 61 millions de bouteilles, un niveau jamais atteint. Le porte-parole du CIVC, Thibaut Le Mailloux, a indiqué à l’AFP que «plus que jamais le champagne est une valeur internationale et les pays tiers représentent un relais de croissance essentiel par leur forte consommation de cuvées de prestige, symboles du luxe».

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