OK, OK, j’aime le lynch-bages

J’ai eu la chance de rencontrer le célèbre réalisateur américain à Los Angeles à l’occasion du lancement mondial du dom-pérignon 2003 en juin. Nous nous sommes parlé. Voilà ce que nous nous sommes dits. Au-delà du champagne, c’est assez édifiant. David Lynch est épatant. Interview.

Et voilà que vous plongez dans le champagne…

Oui. Les gens de Dom Pérignon m’ont demandé de travailler avec eux sur l’image de la marque.

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>Pourquoi avez-vous accepté ?

Money. Et aussi parce que j’avais le droit de chercher quelque chose de neuf, de jouer avec des technologies, de découvrir.

Vous aimez le champagne ?

Je ne suis pas ce qu’on appelle un grand amateur, mais je comprends pourquoi on aime Dom Pérignon.

Travailler sur ce sujet, c’était un grand changement ?

Non. Quand vous travaillez, vous plongez dans votre travail. Ce n’est pas un problème d’univers, mais de concentration. J’ai fait des publicités en Europe et la liberté d’action y est bien plus grande qu’aux USA. Et puis quand on vient vous voir en vous disant « OK, allons-y », c’est toujours très excitant.

Vous avez une méthode ?

Oui, j’en ai une, pour tout ce que j’entreprends. Rester en accord avec moi-même. Respecter mes idées. Ne jamais abandonner celles qui me semblent bonnes, et être en charge de la décision finale. On a toujours le contrôle sur ce qu’on fait, mais plus rarement sur le résultat final. C’est dommage.

C’est un sujet facile, Dom Pérignon ?

Il faut laisser libre cours aux images lire la suite

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