Vin + vitriol


On en rira (jaune) ou pas, c’est au choix. Si vous n’avez pas eu l’occasion de lire l’édition d’hier
de Sud Ouest, apprenez que le Tribunal correctionnel de Bordeaux se penche aujourd’hui sur une affaire
de vin «remonté» à l’acide sulfurique concentré, rien que ça. Douze personnes sont poursuivies pour fraude et détention de produits destinés à corrompre (sic) des boissons destinées à la vente. Trop d’alcool et pas assez d’acidité dans le millésime 2003 abîmé par la sécheresse et les orages ont conduit les vignerons concernés à injecter dans leur vin ce qu’on appelle communément du vitriol, qu’ils ont estimé plus efficace que l’acide tartrique autorisé (sous certaines conditions). Qui a fait quoi, pourquoi et sur les conseils de qui ? C’est ici, tout comme les précédentes affaires au lait, au sucre ou aux antibiotiques.


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