C’était un soir à Dijon. Les longues plaines du campus de l’Université de Bourgogne. Une grande salle dont les baies vitrées donnaient sur la pluie. Près de cent personnes se pressent avides de découvrir une sélection de vins chinois annoncés comme étant les meilleurs.
Le format
Cette dégustation avait ceci d’amusant que chaque vin était présenté, expliqué, argumenté par un propriétaire chinois ou, le plus souvent, par son représentant. Dans la salle, des étudiants français et chinois, des journalistes, très peu, des œnologues français qui œuvrent en Chine, des dégustateurs de haut niveau (Mei Hong, la Chinoise du Grand jury européen). Une petite foule ravie et bon enfant. Les explications dispensées avec les vins nous ont permis de découvrir la démesure de la viticulture chinoise. Ces dizaines de milliers d’hectares aux rendements si faibles en raison des conditions climatiques. Ces châteaux plus grands que Versailles. Ces alignements de cuves à perte de vue. Ce marché en forme d’El Dorado…Lire la suite