Je n’ai pas un goût marqué pour les étiquettes rigolottes qui fleurissent dans les étagères des alter-cavistes et des marchands en ligne d’entrée de gamme. Ces étiquettes signalent neuf fois sur dix le vin approximatif , celui dont le blogueur béat vantera « le fruit explosif », cette petite horreur du goût dont l’excellent Jacques Lardière m’a dit un jour qu’il ne rendrait pas le monde plus intelligent. Ce « fruit explosif » sert surtout à masquer l’absence de profondeur de vins élaborés pour ne pas durer, une hérésie. C’est donc plutôt à reculons que je me décidai après des mois d’hésitation et d’embarras à attraper cette bouteille. Ça s’appelle Orgamic et déjà, je m’ennuie. Manque un « s » ? Nan, c’est pour la blague deux-en-un, orgasmique et organique, oh la la. Et puis, pendant que le vin s’aère…lire la suite